Le discours absolument épique de Marc-Antoine Dequoy, après la conquête de la Coupe Grey, est un moment d'anthologie de la télévision.
Ça a rapidement fait le tour du web hier, et c'est presque certain que nous reverrons ces images pendant de nombreuses années.
Même des politiciens comme Paul St-Pierre Plamondon se sont exprimés sur le message du joueur québécois.
Dans le feu de l'action, avec les émotions dans le tapis, Dequoy a vidé son sac sur des choses qui lui pesaient extrêmement lourd dans la dernière semaine, en lien avec une Coupe Grey entièrement anglophone, où les Alouettes étaient même presque ignorées par l'organisation.
Il a également montré du doigt le réseau de télévision TSN et la Ligue canadienne de football.
Au lendemain de cette victoire émotive, Dequoy en a ajouté en clarifiant ses propos de la veille.
« La réalité est que la CFL est une ligue bilingue. Le Canada est un pays bilingue. Je trouve qu'il y a (eu) un peu un manque de respect envers la langue française durant la semaine. Surtout à Toronto. Et tu regardes la "game" qu'on a jouée à Toronto, l'hymne était seulement en anglais. Pour moi, ce message était juste pour dire que vous pouvez garder le langage en anglais, car ce n'est rien contre la communauté anglophone.
À l'inverse, je parle anglais tous les jours de ma vie. Le football c'est anglophone. Même moi, je me fais corriger, car je fais beaucoup d'anglicismes. C'est vraiment pour ça. N'importe qui qui me connaît sait très bien qu'il n'y a aucune malice à ça. C'est vraiment l'émotion qui s'est emparée de moi. On peut vraiment voir un jeune homme emparé d'émotion qui est juste heureux de fêter et qui se fait dire après ça "Ouais, tu aurais dû te calmer".»
À l'inverse, je parle anglais tous les jours de ma vie. Le football c'est anglophone. Même moi, je me fais corriger, car je fais beaucoup d'anglicismes. C'est vraiment pour ça. N'importe qui qui me connaît sait très bien qu'il n'y a aucune malice à ça. C'est vraiment l'émotion qui s'est emparée de moi. On peut vraiment voir un jeune homme emparé d'émotion qui est juste heureux de fêter et qui se fait dire après ça "Ouais, tu aurais dû te calmer".»
Voilà qui est dit, Marc-Antoine en avait clairement gros sur le coeur et il a dit sa façon de pensée sans prendre de gants blancs.
On espère maintenant que cela n'entachera pas ses festivités de cette victoire incroyable!
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