À quelques semaines de l'autonomie complète, le gardien de but québécois Marc-André Fleury n'a pas fermé la porte à tester le marché des joueurs autonomes même si celui-ci a eu des moments plaisants avec Minnesota en fin de semaine.
Ce dernier a même ouvert la porte à venir jouer avec les Canadiens de Montréal si l'offre présentée sur la table était honnête.
On sait que Marc-André Fleury a grandi dans la région de Sorel-Tracy et Varennes plus récemment, il serait donc normal que le cerbère québécois veuille revenir plus près de la maison. La pandémie y en est probablement pour quelque chose.
Toutefois, le Québécois se fait réaliste avec le retour de Carey Price en toute fin de saison. Il ne voit pas trop la possibilité d'évoluer comme un gardien de but numéro un avec l'équipe si Price est en santé. De plus, on peut douter de sa motivation à l'effet d'occuper un rôle d'auxiliaire lors de ce qui serait peut-être sa dernière saison dans la LNH.
« Mais ce ne l'est pas encore. Carey a fini la saison. Je lui souhaite d'être correct pour revenir la saison prochaine », a-t-il expliqué en entrevue avec Jean-François Téotonio de La Presse.
Il avait confirmé son intention de jouer au moins une autre saison dans la LNH sans exclure d'allonger le tout. Advenant que la situation se présente, celui-ci pourrait être tenté de signer un contrat de deux ans.
Au cours des trois dernières années, le Québécois a empoché un salaire annuel moyen de sept millions de dollars américains. Fort à parier qu'il devra accepter une baisse salariale lors de sa prochaine entente.
« Je veux prendre mon temps [pour prendre une décision]. Mais en même temps, il ne faut pas que ce soit trop long parce qu'une fois que je signe dans une autre ville, je dois trouver une maison, une école. Il faut trouver la place parfaite pour nous », a mentionné ce dernier, faisant référence à sa famille.
On comprend donc que le choix de Montréal pourrait être très intéressant si le bon contrat ne se présente pas à lui.
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