Cole Caufield se fait traiter de « boulet » en onde à BPM Sports en lien avec Nick Suzuki

Une déclaration frappante concernant Cole Caufield a fait surface sur les ondes de BPM Sports hier, lorsque l'animateur Martin Lemay a sévèrement critiqué le jeune franc-tireur du Canadien de Montréal.

Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne suis pas entièrement d'accord avec les propos tenus par Lemay, bien que j'apprécie habituellement son travail.

Cela fait un certain temps que celui qui anime l'émission du retour à la chaîne sportive n'a pas une opinion très favorable de Caufield. En fait, cela remonte même à sa sélection au 15e rang du repêchage de 2019.

Il s'était montré très perplexe quant à l'idée de sélectionner un joueur de ce gabarit, et depuis, il n'hésite pas à réitérer ses critiques lorsqu'il en a l'occasion.

L'an dernier, il a affirmé à de nombreuses reprises que Cole ne connaissait pas « une bonne saison », malgré une récolte de 28 buts et 65 points. Bien qu'il ne soit pas le seul à avoir émis ces critiques, je ne partage pas cet avis.

Lemay a de nouveau soutenu que Nick Suzuki deviendrait un meilleur joueur s'il ne jouait plus avec Caufield.

Ces propos sont assez durs et directs à l'encontre de l'attaquant américain de 23 ans.

Il est vrai que Caufield, en raison de son physique et de son style de jeu résolument tourné vers l'attaque, n'est pas toujours d'une grande aide dans sa propre zone. Toutefois, il a amélioré son jeu défensif l'an dernier.

Cependant, qualifier Caufield de « boulet » pour Suzuki, qui a marqué 33 buts et récolté 77 points en 82 matchs la saison dernière, semble franchement exagéré.

Le capitaine ne deviendra pas instantanément un joueur de 100 points simplement parce qu'il n'aura plus Caufield à ses côtés, contrairement à l'idée avancée par Lemay.

Je trouve que c'est aller un peu loin de dire que Caufield est une gêne pour Suzuki.

Je pense plutôt que c'est le manque de profondeur à l'attaque du Canadien qui pose problème pour le premier trio, et non la présence de Caufield.

Lorsque l'équipe disposera d'un véritable deuxième trio dominant, et même d'un troisième trio capable d'avoir un impact offensif régulier, c'est à ce moment-là que nous verrons la plus grande différence dans la production de Suzuki.

J'aime bien Dach et Newhook, mais ce duo est encore loin du calibre d'un deuxième trio d'une équipe prétendante à la Coupe Stanley.

C'est dans ce contexte que la perte de Patrik Laine fait cruellement défaut.

Source : DansLesCoulisses
Suzuki va être meilleur quand il n'aura plus à jouer avec « un boulet comme Caufield », dit Martin Lemay

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