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Le parcours parsemé d'embûches de Kent Hughes le rend dangereux

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
18 février 2022  (19h03)
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L'adage veut que le succès vient rarement dans la facilité, mais bien à force de travailler et de récolter des échecs. Voilà ce qu'a expérimenté le nouveau directeur général des Canadiens de Montréal Kent Hughes dans son cheminement comme agent de joueurs.

Il a même déjà remis en question son choix de carrière comme agent de joueur. Après avoir perdu les droits de défendre son meilleur client en Alex Tanguay en raison d'un différend contractuel avec le directeur général de l'Avalanche du Colorado, il pensait tout lâcher. Toutefois, un certain joueur québécois lui a redonné le goût quelques mois plus tard et il a bâti une véritable agence de joueurs parmi les plus réputés de la LNH.

Ce joueur en question était le premier choix de la LNH en 1998, l'attaquant de l'Océanic de Rimouski, Vincent Lecavalier. Le colosse de 18 ans avait décidé de faire confiance à Kent Hughes. Il n'a pas caché qu'il avait dû travailler dur pour arriver là où il est rendu aujourd'hui.

« C'est difficile de s'établir dans cette jungle. Soit vous vous battez pour mériter le respect, soit vous pliez l'échine et vous retournez d'où vous venez. Kent a décidé de se battre », a-t-il mentionné à Nicolas Landry du RDS.ca.

Vincent Lecavalier a connu une brillante carrière avec le Lightning remportant même la Coupe Stanley et un Trophée Maurice Richard, ce qui lui a permis de faire sauter la banque avec un contrat de 11 ans lui rapportant 85 M$. Certes, son étoile a pâli à la fin de sa carrière avec le Lightning de Tampa Bay, l'équipe ayant même racheté son contrat.

Néanmoins, il aurait empoché environ 115 M$ durant sa carrière comme joueur dans la LNH. Aujourd'hui, il vient d'hériter d'un rôle de conseiller spécial aux opérations hockey de l'équipe. Il va de soi que Kent Hughes a pleine confiance en lui. Comme on dit souvent dans le milieu du hockey, il est important de s'entourer de personnes en qui tu as réellement confiance. C'est encore plus vrai quand tu t'apprêtes à vivre une reconstruction comme celle qui semble se dessiner à Montréal.

Ses années de vache maigre ont fait de Kent Hughes un rival dangereux pour les autres directeurs généraux de la LNH. Il a un carnet de contacts variés et étoffés qui lui ont permis de bâtir des relations qui aideront probablement le Tricolore à moyen terme.