À chaque année, il y a toujours un ou deux joueurs qui n'ont pas été repêchés et qui, sans avertissement, ont une éclosion ailleurs en Europe ou en Russie.
À l'été 2014, plusieurs équipes voulaient signer Jiri Sekac, 21 ans, qui venait d'avoir une bonne saison dans la KHL. Et c'est avec le Canadien qu'il a décidé de s'entendre.
Pourtant, malgré un début de saison intéressant, après 50 matchs, il a été envoyé à Anaheim contre Devante Smith-Pelly.
Pourquoi?
Sekac, qui joue aujourd'hui à Lausanne, en Suisse, ne s'en cache pas : c'est entièrement de sa faute.
Il aimait faire le party régulièrement et comme ses performances sur la glace en ont souffert beaucoup, c'est là que son temps de jeu a commencé à diminuer.
Le genre de chose qui ne passe pas avec un entraineur, mais encore moins avec Michel Therrien!
Pourtant, Sekac avait eu des avertissements, mais il n'a pas jugé bon de se reprendre en main. Il a trop pris sa place comme acquise.
Il a par la suite vivoté dans la LNH, mais il semble avoir compris le message depuis qu'il est retourné dans la KHL il y a quelques années.
Cette histoire démontre que oui, une équipe peut mettre autant d'efforts qu'elle veut dans le développement des joueurs, mais il en faut de l'autre côté. Dans le cas de Sekac, à l'époque, Bergevin a vite décidé de ne pas perdre trop de temps!
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