Au Québec, le Canadien de Montréal, c'est plus que du hockey. Ça fait partie de la culture, ça va changer les gens au plus profond de leurs émotions.
C'est pour cela que Geoff Molson tient à respecter que les dirigeants importants de son équipe parle français. La majorité des partisans veulent bien comprendre ce qui se dit.
Brendan Kelly, du Montreal Gazette, est entièrement d'accord et il s'attend à ce que Jeff Gorton, le nouveau vice-président aux opérations hockey, agisse en conséquence.
«Mais il est maintenant temps pour Gorton de montrer qu'il respecte l'endroit où il travaille en apprenant le français. Pas seulement en disant bonjour. Apprendre à avoir une conversation sur le hockey en français. Je doute que ce soit le cas, mais j'espère que Molson lui a dit qu'il devait le faire.» - Brendan Kelly
D'ailleurs, il considère que la tradition est brisée chez le Canadien puisque, à l'époque, des joueurs comme Bob Gainey et Larry Robinson ont fait l'effort de se rapprocher de leurs partisans en apprenant la langue de Molière.
«Je trouve scandaleux que Carey Price ait été repêché en 2005, qu'il ait passé toute sa carrière avec les Canadiens et qu'il n'ait jamais fait l'effort d'apprendre la langue de la majorité au Québec. Idem pour Brendan Gallagher. Idem pour Shea Weber.» - Brendan Kelly
Je suis d'accord avec ceux qui disent que peu importe la langue, c'est sur la patinoire que les matchs se gagnent pour la Coupe Stanley.
Mais je ne peux m'empêcher d'être en harmonie avec l'opinion de Brendan Kelly. Vous imaginez à quel point les partisans seraient heureux de pouvoir comprendre, en français, ce que leurs favoris disent aux médias?
Si un dirigeant comme Jeff Gorton montre l'exemple, ça peut juste être bon!
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