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Une autre preuve que la LNH est une ligue de broche à foin


PUBLICATION
Carl Vaillancourt
5 avril 2022  (20h22)
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Un match en apparence sans histoire, la fin de semaine dernière, qui opposait deux équipes qui rateront la danse printanière, a pris une tournure dramatique, alors que l'attaquant vedette Troy Terry s'est fait exploser le visage par le vétéran Jay Beagle.

L'événement est survenu après que l'attaquant des Coyotes de l'Arizona ait asséné un violent double-échec sur la recrue Trevor Zegras, car il se voulait trop insistant devant le filet des Yotes. Beagle voulait passer un message au jeune homme, car il avait ridiculisé toute la formation avec un but un peu plus tôt.
Si le geste méritait une punition mineure, Troy Terry a voulu aller se porter à la défense de son coéquipier qui a été rudoyé. Après tout, on ne touche pas à la vedette de ton club. Le seul hic, c'est que Terry n'est pas reconnu pour son jeu physique du haut de ses six pieds et sa charpente frêle de 180 livres. Il s'est présenté devant Beagle avec l'intention de le rabrouer, mais le gros gaillard de six pieds trois pouces et pesant 210 livres a déjà vu neiger comme on dit.
Il a jeté les gants et il a poivré le jeune homme. Ses coups ont atteint la cible et Troy Terry s'est échoué sur la glace avec la face ensanglantée. Quatre jours après l'incident, on ignore toujours la suite pour le meilleur buteur des Ducks d'Anaheim cette saison.
Dans la LNH, il y a une règle non écrite qui dit qu'un joueur physique capable de jeter les gants ne le fait pas avec un joueur qui n'est pas en mesure de rivaliser au bout du poing. Jay Beagle aurait dû bousculer ou revirer Terry sur le derrière dans un combat de lutte, mais de là à lui asséner un crochet digne de Mike Tyson, disons que c'était disproportionné.
Le préfet de discipline et responsable de la sécurité des joueurs, George Parros, a encore une fois fermé les yeux sur le geste. Ce n'est qu'un incident de plus où aucune suspension et aucune amende n'ait été octroyée au principal intéressé. Pendant ce temps-là, un joueur de talent reste sur le carreau avec un oeil au beurre noir injecté de sang. Heureusement, on ne craint pas qu'il y ait des complications, mais disons que ça nous rappelle le geste de sauvage posé par Tom Wilson à l'endroit du Russe Artemi Panarin l'an dernier. En effet, ce multirécidiviste de gestes salauds s'en était sorti avec une amende de 5 000$ et aucune suspension.
Pendant ce temps, le propriétaire des Rangers de New York piquait une colère noire contre la LNH. C'est ce qui avait mené au congédiement du directeur général Jeff Gorton et de l'entraîneur-chef des blues shirts. Le propriétaire des Ducks d'Anaheim ne s'est pas rendu jusque-là, mais disons qu'il ruminait pas mal fort après la partie.

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