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Éric Fichaud condamne le capitaine de l'Avalanche du Colorado

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
9 décembre 2021  (17h51)
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Lors de son passage à la radio montréalaise du 91,9 Sports, le cerbère Éric Fichaud s'est emporté de façon bien calculée concernant la bataille qui a suivi la percutante mise en échec de Jacob Trouba sur l'attaquant de l'Avalanche du Colorado, Nathan Mackinnon.

Bien que dans les règles non-écrites, on ne frappe pas un joueur en position vulnérable qui a la tête basse, ce n'est pas illégal. Tout de suite après cette mise en échec au milieu de la zone défensive des Rangers de New York mercredi soir, le capitaine de l'Avalanche Gabriel Landeskog a jeté les gants devant Jacob Trouba.

C'est ici que l'ancien gardien du CH Éric Fichaud décroche complètement. Pour lui, la mise en échec était légale, ce qui est le cas quand on regarde la séquence au ralenti. Nathan Mackinnon drible le disque avec la tête basse et Jacob Trouba décide de se servir de son épaule pour freiner Mackinnon qui manoeuvrait le disque en zone offensive. Le numéro 29 n'avait jamais vu le défenseur des Rangers.

Le choc a été violent certes, mais tout à fait légal. Sur la séquence, la tête de Mackinnon a semblé être secouée. Il est passé par le protocole des commotions cérébrales. Il a finalement obtenu le feu vert par le médecin présent sur place. Le seul point négatif de cette histoire, c'est la bataille!

On essaie d'éliminer la violence dans le sport ou encore les gestes gratuits. Le simple fait que Gabriel Landeskog ait voulu s'en prendre à Jacob Trouba après que ce dernier ait profité de l'occasion offerte par Mackinnon, pour lui asséner un solide coup d'épaule, il est là le bât qui blesse.

Pourquoi un joueur peut se faire justice ainsi? On vit dans une société civile évoluée! Tu prends en note son numéro et quand celui-ci drible la rondelle dans le coin de la patinoire, tu t'assures de venir lui donner un bon coup d'épaule légal en guise de souvenir. C'est la meilleure façon d'éviter les blessures et les gestes regrettables. Certains diront que les batailles permettent de régler des problèmes que les officiels ne peuvent résoudre, mais on peut en douter.