Reconnu pour sa capacité à développer les meilleurs gardiens de but de la LNH dans les années 90, le hockey québécois est en déclin à plusieurs niveaux, dont devant la cage.
Hier soir, le cerbère québécois Samuel Montambault est devenu le premier gardien de but à remporter une victoire avec la Sainte-Flanelle depuis janvier 2006, soit il y a 15 ans. Le dernier qui avait réussi un tel exploit était José Théodore.
C'est ce que le journaliste Simon-Olivier Lorange a dévoilé sur son compte Twitter. Il n'a pas fallu beaucoup de temps pour que son collègue Richard Labbé fasse remarquer qu'à cette époque, au début des années 2000, près d'un gardien de but sur quatre était un produit du système québécois.
Les années fastes avec Patrick Roy, Roberto Luongo et Martin Brodeur semblent appartenir à une autre époque. Il faut dire que le hockey s'est développé dans plusieurs pays du globe, notamment en Europe.
L'internationalisation ou mondialisation du hockey est un phénomène qui fait en sorte qu'il y a de moins en moins de places pour les produits québécois dans la LNH. Les Allemands, les Danois, les Suisses, les Français, les Slovènes et plusieurs autres pays ont commencé à produire des joueurs et gardiens de but depuis le début des années 2000.
Plus récemment, les gardiens québécois se font plus rares. Néanmoins, certains gardiens tirent encore leur épingle du jeu. Il s'agit de penser à Marc-André Fleury.
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