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L'immobilisme du CH, un outil dangereux


PUBLICATION
Carl Vaillancourt
20 novembre 2021  (9h29)
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Les semaines se suivent et se ressemblent pour l'organisation mythique des Canadiens de Montréal en cette saison où le seul signe positif, c'est le test de COVID du directeur général. L'absence dans l'entourage de l'équipe par le propriétaire Geoff Molson en dit long sur l'immobilisme du club.

Le journaliste attitré à la couverture de l'équipe, Jonathan Bernier, a tenté le bon vieux coup de bâton dans la fourmilière auprès du nouveau visage de l'équipe en ce qui touche le volet des affaires, soit France Margaret Bélanger.
Malheureusement, ça n'a eu aucun effet. Cette dernière a réitéré qu'elle n'était pas impliquée dans les décisions hockey.
« Je m'occupe principalement de l'aspect business, a-t-elle d'abord rappelé. Mais, dans le moment, il n'y a rien à annoncer. Lorsque ce sera le cas, vous serez les premiers avisés. »
Ensuite, elle a pris la défense de celui qui signe son chèque de paie. C'est tout à fait normal dans les faits, mais elle s'est prononcée sur une chose qui en dit long. Elle a avoué que c'était le statut quo. Cette nouvelle n'aura rien pour réjouir les partisans du club.
« Si vous ne le voyez pas [M. Molson], c'est qu'il n'a pas plus à dire que ce que je vous dis. Ça veut dire que c'est le statu quo jusqu'à nouvel ordre », a-t-elle ajouté lors d'un entretien courtois avec le représentant du Journal de Montréal.
Les performances de l'équipe sont gênantes à bien des égards et les masses n'affluent plus autant dans l'amphithéâtre montréalais. Est-ce que les performances désastreuses expliquent la quantité de sièges vides? En partie, mais il faut tenir compte de la nouvelle réalité liée à la COVID-19.
« On ne se cachera pas que si l'équipe enfilait un paquet de victoires de suite, l'engouement serait encore plus grand pour les billets. Il n'en demeure pas moins qu'on a des partisans extraordinaires qui sont au rendez-vous autant quand ça va bien que quand ça va moins bien», a soutenu celle qui oeuvre au sein de l'entreprise depuis 2013.
On se souviendra que l'année après le lock-out en 2005, cela avait pris quelques saisons avant que certaines équipes retrouvent un rythme de croisière. Avec la panoplie de divertissements possibles, les gens ont trouvé un autre endroit où dépenser leur revenu discrétionnaire. En attendant, le CH s'enlise et personne ne bougera le petit doigt. Une situation qui pourrait coûter cher à Geoff Molson.

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