Une publication inquiétante met un sérieux doute sur Nick Bobrov et ses qualités de dépisteur

Le Canadien de Montréal a conclu son deuxième repêchage sous la gouverne de Nick Bobrov comme co-directeur du département de recrutement amateur.

Pour une deuxième année d'affilée, alors que l'organisation repêchait une deuxième fois dans le top-5, le CH a pris les amateurs par surprise en y allant d'une autre sélection qui ne faisait pas partie du consensus.

Après Juraj Slafkovsky l'an dernier, au détriment de Shane Wright ou Logan Cooley, le club a opté pour David Reinbacher, à la place de Matvei Michkov ou même Ryan Leonard. Nous pourrions également ajouter la 26e sélection de 2022 dans le portrait avec Filip Mesar, qui n'était même pas répertorié pour être choisi en première ronde par la majorité des experts.

En deux ans, et avec trois choix de première ronde, le Tricolore a sélectionné trois Européens.

Bien que je n'aie aucun problème avec le fait de choisir des joueurs provenant du vieux continent, ce qui m'interpelle le plus est le pouvoir décisionnel que semble avoir Bobrov, qui s'occupe du côté européen du dépistage, alors que Martin Lapointe est responsable du côté nord-américain.

Une publication inquiétante a d'ailleurs fait surface sur le palmarès des sélections que Bobrov a faites dans ses dernières années comme directeur du recrutement amateur avec les Rangers de New York.

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, durant son passage de six ans comme dépisteur en chef, les sélections européennes ont été presque un désastre.

En gros, à l'exception de Filip Chytil qui vient tout juste d'éclore à sa 5e campagne dans la LNH, aucun des joueurs repêchés par Bobrov, de 2015 à 2021, dans les trois premières rondes du repêchage, n'a eu un impact dans la ligue. Même Kaapo Kakko, repêché au 2e rang au total de 2019, qui est classé comme un bon coup, peine à faire sa place sur le top-6 des Rangers, après quatre saisons professionnelles.

Encore plus inquiétant, en excluant Kakko qui était un choix consensuel, deux des trois choix européens top-10 des Blue Shirts, sous son règne, ont été des flops avec Lias Andersson (7e au total 2017) et Vitali Kravtsov (9e au total 2018). Ayoye!

En prenant en considération le fait que le Canadien a seulement repêché des Européens avec ses choix de premières rondes sous sa gouverne jusqu'à présent, il y a matière à être particulièrement préoccupé pour l'avenir de l'organisation.

Bien que je comprenne que Jeff Gorton a travaillé conjointement avec lui pendant son passage à New York, d'un point de vue objectif, en voyant son palmarès très peu glorieux, je ne comprends toujours pas pourquoi le Canadien l'a engagé.

Nous verrons bien dans quelques années le résultat de son travail, mais si le passé est garant de l'avenir, comme le dit le proverbe, ça ne regarde pas bien pour le Tricolore.

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