Un chroniqueur de Radio-Canada ne veut pas de Nick Suzuki comme capitaine

Même si Nick Suzuki démontre une belle maturité malgré son jeune âge, il ne remplit pas les cases dictées par les plus grandes dynasties selon Leclerc.

Basé sur un livre qui aborde la question du leadership dans le milieu sportif en s'intéressant aux 16 plus grandes dynasties sportives de l'histoire du sport, le capitaine ne devrait pas être nécessairement ton meilleur joueur ou le joueur avec le plus de talent.

À 23 ans, Nick Suzuki vient de signer un gros contrat. La pression risque d'être intense sur l'organisation et le jeune homme. Avec les grandes responsabilités comme attaquant offensif de produire et la pression qui vient avec, de lui ajouter cette responsabilité serait une erreur selon Martin Leclerc.

Il a dressé un parallèle avec l'ancien capitaine Max Pacioretty qui se trouvait à être le meilleur buteur de l'équipe. La nomination a été une grave erreur. Dans sa dernière saison, le numéro 67 avait enguirlandé ses coéquipiers après une victoire de 10 à 0, puisqu'il n'avait amassé aucun point. Celui-ci s'était plaint à ses coéquipiers qu'il n'avait pas été alimenté suffisamment à son goût. On est très loin de la réaction d'un capitaine après une telle victoire.

La plupart des grands capitaines de l'organisation des Canadiens de Montréal ont été nommés après l'âge de 30 ans. La liste est longue, mais des gars comme Jean Béliveau, Serge Savard et Guy Carbonneau sont des exemples. Le vécu dans la LNH est important pour avoir un ascendant auprès de l'entraîneur. Un capitaine, c'est notamment être le représentant des joueurs auprès de la haute direction.

Dans la discussion, les noms de Brendan Gallagher et Joel Edmundson se hissent devant celui de Nick Suzuki pour endosser le rôle de capitaine de l'équipe. Les deux joueurs sont respectés. Shea Weber n'était pas le meilleur joueur de l'équipe, mais il cochait toutes les cases comme le leadership et le fait de mettre ses coéquipiers devant ses propres intérêts.