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Un changement d'entraîneur-chef ne garanti pas le succès

PUBLICATION
Simon Jolicoeur
16 avril 2022  (10h32)
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De façon générale, la première personne à écoper pour les mauvaises performances d'une équipe est l'entraîneur-chef.

Il est devenu pratique courante de procéder à un changement d'entraîneur durant la saison. Cette année, c'est sept équipes qui l'ont fait.

Le changement n'est cependant pas synonyme de succès. Seulement quatre des sept équipes ont gagné plus de matchs qu'ils en ont perdus en temps réglementaire depuis l'arrivée d'un nouvel entraîneur.

Ces équipes sont les Oilers (20-8-3), les Jets (22-19-6), les Canucks (29-12-8) et, bien sûr, les Panthers (46-15-6).

Bien que les Canadiens (12-14-4) et les Blackhawks (24-29-9) n'aient pas réussi le même exploit, il ne fait aucun doute que le changement d'entraîneur leur a donné un second souffle.

Finalement, les Flyers (15-30-5) n'ont montré aucun signe d'amélioration depuis la nomination de Mike Yeo comme entraîneur-chef par intérim. Il a même réussi à faire pire qu'Alain Vigneault alors que celui-ci avait été congédié avec une fiche de 8-10-4.

Si certaines équipes semblent profiter du changement d'entraîneur durant la saison, le facteur qui semble le plus avoir d'impact est la qualité du nouvel entraîneur plutôt que le changement lui-même.