La nouvelle coqueluche qui enfile le maillot du Tricolore, c'est maintenant Cole Caufield. Avec raison.
Le jeune homme a réussi sa rentrée chez les pros en jouant un rôle important dans le parcours du Canadien, en séries, jusqu'à la finale.
C'est certain qu'à l'aube de son premier camp, avec ce qu'on a vu au cours des derniers mois, le nom de Cole Caufield est sur toutes lèvres. Ce n'est pas pour rien qu'il est vu comme un prétendant sérieux au trophée Calder!
Malgré tout le hype autour du #22, Benoit Brunet a tenu à tempérer le tout à sa façon.
Pour lui, il ne faut pas gâcher le jeune homme. S'il connait un passage à vide, on doit l'envoyer sans hésiter avec le Rocket pour qu'il retrouve ses repères.
Le sujet est venu en parlant du développement de Jesperi Kotkaniemi. Brunet considère (avec justesse) que le CH a trop attendu, à sa 2e saison, avant de l'envoyer à Laval quand il a eu des difficultés.
C'est pourquoi il a fait le même lien avec Cole Caufield. Il prône la patience envers le diminutif ailier.
C'est une obligation de la part de l'organisation de s'assurer que le jeune s'en va dans la bonne direction. Si jamais, pour Cole, ça ne va pas bien cette année, après une vingtaine de matchs... Qu'est-ce qui empêche le Canadien de le renvoyer avec le Rocket de Laval avec Jean-François Houle? Aller jouer des matchs, si sa confiance, ça ne va pas bien? C'est ça, le développement.
Une vision avec laquelle je suis tout à fait d'accord.
Caufield a un don spécial qui fait de lui un joueur spécial. Et pour s'assurer qu'il va remplir le filet adverse régulièrement, la direction du CH devra être proactive.
Dans le fond, c'est sûrement ça le plan déjà. C'est pourquoi l'équipe a attiré Mike Hoffman. Il est une excellente police d'assurance pour enlever de la pression sur les épaules du jeune homme, au cas où.
Cela dit, je serais TRÈS surpris que le CH soit obligé de se rendre là...
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