S'il y a un joueur qui a surpris pas mal tout le monde au camp d'entraînement du Canadien, c'est bien Owen Beck. Repêché au 33e rang du dernier repêchage, ce dernier a littéralement offert un niveau de jeu pratiquement déjà de calibre LNH, à seulement 18 ans.
Il est rare de voir un jeune joueur avoir un aussi grand impact à son premier camp, mais le jeu mature dans les trois zones de Beck, en plus de son intelligence au jeu très développé, lui a permis de laisser une excellente carte de visite à son organisation.
Résultat : il a obtenu son premier contrat professionnel avant d'être renvoyé à son équipe junior.
Lors d'une entrevue avec Arpon Basu de The Athletic, le numéro 92 des Steelheads a clairement mentionné vouloir s'améliorer au maximum pour demeurer à Montréal dès la saison prochaine. Étant donné sa grande maturité pour son âge, ses ambitions semblent être très réalistes.
« Faire le club l'an prochain, c'est mon but principal au niveau personnel. Évidemment, il y a d'autres choses, comme le championnat mondial junior et au-dessus de ça, gagner le championnat en tant qu'équipe cette année avec les Steelheads. Même si je joue au niveau junior actuellement, je dois garder en tête que je pourrais jouer chez les pros plus tôt que tard. » – Owen Beck
Avec le début de saison que le joueur originaire de Peterborough en Ontario connaît, il ne fait aucun doute qu'il a mis les bouchées doubles dans son jeu sur la glace, pour passer à un second niveau dans son développement. Après les trois premiers matchs de la saison où il n'avait obtenu aucun point, il a littéralement démarré la machine ensuite, en marquant 14 points, dont sept buts dans les sept matchs suivants.
S'il y avait un seul aspect important à travailler cette année pour Beck, c'était débloquer son apport offensif. Son jeu défensif et sa game générale étant déjà très à point, il ne manquait qu'à le voir trouver le fond du filet plus souvent et noircir la feuille de pointage de façon plus régulière. Jusqu'à maintenant, il a vraiment réussi son défi.
Néanmoins, Beck ne sacrifiera jamais son jeu défensif pour obtenir plus de chance offensivement, car son jeu dans les trois zones est son point fort et il sait qu'il n'a pas été repêché pour son apport à l'attaque.
« Les Canadiens adorent tellement mon jeu sur 200 pieds, qu'ils ne veulent pas que je sacrifie cet aspect-là pour améliorer mon côté offensif. » – Owen Beck
Si ce dernier a une intelligence au hockey bien au-dessus de la moyenne, cela se reflète également dans toutes les sphères de sa vie, lui qui a été nommé le joueur scolaire de l'année dans la OHL l'an dernier, en maintenant une moyenne de 94% dans ses notes à l'école, malgré le rythme effréné du hockey junior.
Pour Beck, il y a une corrélation assez évidente avec l'intelligence sur la glace et l'intelligence à l'école, tout part de là.
« Je trouve ça difficile de ne pas voir de corrélations entre être bons académiquement et avoir un QI hockey élevé. Je crois que juste d'être en mesure de procéder un problème rapidement et efficacement, que ce soit pour les maths ou sur la glace, c'est précieux dans tous les cas. » – Owen Beck
Une chose est certaine, sa progression sera épiée grandement à Montréal et avec le début de saison et le calibre de jeu mature qu'il offre à son équipe, il y a de très bonne chance de voir Beck recevoir un appel pour représenter le Canada au prochain Championnat mondial junior en décembre.
Crédit : DansLesCoulisses
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