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Brunet croit que la LNH n'est pas assez sévère pour les mises en échec

PUBLICATION
Christian Matte
22 mai 2022  (14h51)
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La mise en échec qui a mis fin à la saison de Samuel Girard continue de faire jaser.

De passage au 98.5 FM, Benoit Brunet est d'avis que le hockey a changé et qu'il faut se pencher sur ce qui est acceptable ou non.

« C'est quoi la définition du mot légal dans la Ligue nationale en séries? C'est dur à évaluer. Moi, ce que je n'aime pas sur cette mise en échec, c'est que Barbashev prend son élan. Sans dire que c'était prémédité, il s'en allait là pour le frapper. Il n'était pas là pour lui enlever la rondelle. Je pense qu'on est rendu ailleurs dans la LNH. » - Benoit Brunet

Il est vrai qu'au fil des années, l'équipement des joueurs s'est beaucoup amélioré et que ceux-ci profitent d'un entraînement différent qui rend plus fort qu'avant.

« Frapper pour frapper et non pour séparer le porteur de la rondelle, je pense que c'est là que la Ligue nationale devrait commencer à regarder avec l'Association des joueurs à protéger les joueurs. [...] Ça se passait dans les années 1980-90 quand le hockey était moins rapide, mais aujourd'hui, ça n'a plus sa place dans le hockey.

« L'Association des joueurs a toujours eu le mandat de protéger ses joueurs. [...] Il y a encore des dinosaures dans la Ligue nationale au niveau des dirigeants, ça commence à changer tranquillement pas vite. Mais pour moi, si j'étais dans les souliers de Joe Sakic, je ne serais pas content là. [...] On est rendus ailleurs, il faut que ça change. Il faut que ça change. » - Benoit Brunet

Personnellement, je n'ai rien contre le principe d'étudier la question puisque, en effet, ce n'est pas génial de voir un joueur comme Samuel Girard se retrouver sur le carreau comme ça.

Mais on parle ici d'un changement de mentalité à opérer et celui-ci est bien ancré. Disons que c'est un travail de très longue haleine si jamais la LNH et l'Association des joueurs décident de s'attaquer à ce dossier.