RECHERCHE
                 


Michel Bergeron dit que le Canadien a une attitude de losers

PUBLICATION
Christian Matte
17 février 2022  (8h13)
PARTAGER

Dans sa chronique d'hier, Michel Bergeron a décidé de faire une sortie en règle contre le Canadien.

Parce que lui, il n'aime pas du tout le plan d'une reconstruction, loin de là!

« On vide le club et on essaie de copier les Rangers, mais on peut tout aussi bien se retrouver dans la même situation que les Sabres de Buffalo. Écoutez-moi bien... On parle des Canadiens de Montréal! Moi, tout jeune, je regardais Maurice Richard, Jean Béliveau, Bernard Geoffrion. Puis j'ai dirigé contre le CH pendant 10 ans et cette équipe n'avait qu'un but : GAGNER, GAGNER, GAGNER!

« Là, on est en 2022 et j'entends qu'il faudra être patients, que ça risque de prendre plusieurs années avant de revoir l'équipe être compétitive. Je ne comprends plus rien! Les Canadiens de Montréal, ce sont les Yankees de New York. Tu n'as pas le droit de perdre! » - Michel Bergeron

L'ancien coach des Nordiques en a rajouté une bonne couche ensuite.

« Je ne finirai jamais, parce que je suis enragé. Là, on va arriver au repêchage en juin et ça va être le gros show : "mesdames messieurs, ladies and gentlemens, voici le premier choix au total repêché par VOS Canadiens, la pire formation de la LNH!"

«Et là ça va être fier et ça va se prendre en photo avec le premier choix au total. J'en reviens pas. C'est une attitude de losers! Bien oui... perdons avec dignité! C'est très beau, ça. En 32 ans d'analyse, je n'ai jamais vu le CH aussi bas. » - Michel Bergeron

Il a raison, c'est historique ce qui se passe avec le Canadien et ce n'est pas très joyeux comme saison.

Le problème dans ça, c'est sur la façon de se sortir du marasme. Le CH a la plus grosse masse salariale et n'a pas du tout les résultats en conséquence.

La LNH est maintenant une ligue avec 32 équipes où c'est plus difficile de gagner et le plafond salarial complique beaucoup les choses.

Ça a beaucoup changé et les erreurs peuvent être chèrement payées pendant un bon moment. Si Jeff Gorton et Kent Hughes avaient pu éviter une reconstruction, ils l'auraient fait, c'est pas mal certain.

Michel Bergeron doit comprendre que de ce côté, ça a changé, même si ça lui déplaît.