Encore aujourd'hui, l'un des joueurs qui est cité en exemple pour illustrer les échecs au repêchage du Canadien au cours des dernières années, c'est souvent Michael McCarron.
L'ancien choix de première ronde du Canadien a offert une belle entrevue à Simon-Olivier Lorange, de La Presse. Et on constate que l'attaquant est désormais plus zen et heureux avec sa nouvelle équipe.
Il est revenu sur ses années avec le Canadien. McCarron considère que l'équipe lui a donné toutes les chances de se faire valoir mais... avant l'arrivée de Joël Bouchard, qu'il n'a pas eu tous les outils pour parfaire son développement.
Aussi, une citation exprime clairement qu'une fois dans la LNH, on l'a assis dans la mauvaise chaise en lui demandant de jeter les gants régulièrement.
« Je n'ai pas de problème à me battre, mais je ne veux pas devoir le faire chaque soir pour rester dans la formation. J'avais du succès dans les mineures, mais chaque fois que j'étais rappelé, je ne jouais pas, ou encore je ne pouvais pas jouer selon mon style. C'était très dur. » - Michael McCarron
Bref, c'est bien beau développer des joueurs, mais il faut le faire en fonction des forces réelles de ceux-ci.
McCarron a été repêché pour combler un besoin dans l'équipe, celui d'avoir des attaquants plus costauds. Mais peut-être qu'il aurait pu mieux contribuer aux succès du CH avec une gestion différente de son développement.
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