RECHERCHE
                 


Le boomerang revient en plein visage de Michael McNiven

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
17 novembre 2021  (21h41)
PARTAGER

Critique à l'endroit de l'organisation du Rocket de Laval pour son utilisation cette saison, le cerbère Michael McNiven aurait peut-être dû se garder une gêne avant d'invectiver la direction de l'équipe il y a quelques jours.

Le journaliste Stéphane Leroux a profité de l'occasion durant le match pour présenter les statistiques du cerbère depuis sa petite crise d'enfant gâté.

À la lueur des statistiques présentées par le journaliste de RDS, Michael McNiven n'a pas de quoi appuyer ses dires comme quoi il mérite le filet. À ses trois derniers départs devant la cage du club-école des Canadiens de Montréal, le Manitobain présente un taux d'efficacité de 0,844 et une moyenne de 4,65 buts concédés par partie.

On est bien loin des statistiques de premier gardien de but dans une équipe de la Ligue américaine de hockey. Le cerbère avait sorti le méchant il y a quelques semaines.

Dans un article publié plus tôt à la fin du mois d'octobre, nous avions rapporté certains des propos de ce dernier lors du point de presse. On peut comprendre qu'il en avait beaucoup sur le coeur le gardien manitobain:

« J'ai signé ici il y a presque huit ans (sic) et j'ai toujours été dans la même position, a continué le cerbère de 24 ans. Chaque fois qu'ils m'ont donné un objectif à atteindre, je l'ai surpassé, mais ils continuent de me renvoyer en arrière de la ligne. C'est juste comme ça que ça marche ici. »

En réalité, il est surtout frustré que son temps d'utilisation soit continuellement à la baisse afin de permettre à Cayden Primeau de prendre de l'expérience afin de l'emmener avec le grand club. Dans l'échiquier, il vit difficilement avec le fait qu'il ne fasse pas partie des plans du CH à court, moyen ou long terme. Il est là pour appuyer le travail de l'autre.

« On pourrait dire que c'est ce que j'ai fait à chacune de mes saisons ici. À mes deux premières saisons, mes chiffres n'étaient peut-être pas où je les voulais, mais d'une vue d'ensemble, je sens que j'ai fait ma part et que je mériterais une chance. Mais j'imagine que je vais me contenter d'attendre que ce jour arrive. »

D'ici à ce qu'il retrouve ses repères devant son filet, Michael McNiven devrait se concentrer sur son travail plutôt que de se comparer à Cayden Primeau ou Samuel Montembeault.