Un Québécois serait ouvert si le CH manifestait de l'intérêt

Questionné par le journaliste de TVA Sports Renaud Lavoie, l'arrière des Penguins s'est dit ouvert si le Tricolore manifestait de l'intérêt lors de l'épisode du balado Lavoie-Letang.

« Je veux la pression sur mes épaules, je veux être la personne qui performe pour son équipe. Cela amène le meilleur de moi, a-t-il dit. Il y a différents types de personnalité. Des gars aiment dans un marché où les gens ne les reconnaissent pas au restaurant et où la pression médiatique n'existe pas. Il n'y a pas 100 personnes pour poser des questions après les matchs et analyser tous les faits et gestes des joueurs. D'autres aiment le spotlight. [...] Moi, j'aime les marchés de hockey, la pression. »

Cette affirmation ne surprendra personne quand on sait que le numéro 58 a remporté trois bagues de la Coupe Stanley avec l'équipe qui l'a repêché en 2005.

Les Penguins de Pittsburgh sont sur le point d'être vendus à un groupe richissime. Est-ce que le propriétaire pourrait donner le feu vert à son directeur général pour faire une telle transaction? Ce serait quand même surprenant. Ça pourrait même faire avorter la vente de l'organisation. Quand on achète une équipe de hockey, le produit est central. La perte d'un défenseur de la qualité de Kristopher Letang, ça ne se comble pas à court terme.

Auteur de neuf points, dont un seul but, en 11 parties cette saison, le Québécois est l'arrière le plus utilisé chez les Penguins de Pittsburgh depuis plusieurs saisons déjà. En 2016, il avait été l'un des grands artisans de la conquête de la Coupe Stanley. L'année suivante, il s'est blessé ratant la fin de la saison et toutes les séries éliminatoires.

Si le défenseur peut encore joueur deux ou trois bonnes saisons, Marc Bergevin ne devrait pas hésiter une seconde. Mobile et offensif, il viendrait offrir un sérieux coup de main au CH. Fort à parier que la transaction n'arrivera pas de sitôt.