Le Canadien de Montréal a un besoin criant qui pèse lourd sur l'avenir prometteur de l'organisation

C'est encore plus vrai à Montréal où la tradition gagnante de l'équipe nous rappelle sans cesse que nous sommes en attente d'une autre coupe depuis plus de 30 ans. Pour ce faire, les dirigeants doivent mettre en place les bons morceaux et les bons compléments.

Cependant, ce qui est commun à toutes les dernières équipes championnes, c'est qu'elles possédaient toutes des joueurs « élites ». Est-ce que les Canadiens de Montréal ont, dans leur rang, ce fameux joueur « élite »?

Lors du passage de Tony Marinaro à Laraques et Gonzalez sur les ondes de BPM Sports, il a été catégorique.

Il parle notamment de Nick Suzuki, qui, selon lui, doit atteindre le plateau des 80 points par saison pour être considéré comme un joueur élite. George Laraques, quant à lui, nomme Cole Caufield comme joueur élite. Mais encore là, rien pour convaincre Marinaro qui souligne que tant que Caufield n'atteindra pas le plateau des 40 buts par saison, il ne peut être considéré comme tel.

Je dois avouer être assez d'accord avec Marinaro. À mon avis, Caufield est celui qui a le plus de chance de devenir ce joueur élite tant recherché. Pour le moment, je ne vois pas non plus dans l'alignement actuel, à Laval ou même dans la banque d'espoirs du CH, un joueur ayant le potentiel de devenir une vedette. Nous entendons quelques noms, tels que Roy à Laval, mais rien n'est moins sûr qu'il deviendra une super vedette de la LNH.

Est-ce que la prochaine grande vedette des Canadiens est dans les prochains repêchages? Devront-ils l'acquérir par voie de transaction ou auront-ils le développement surprise d'un de leurs espoirs?

Une chose qui semble être sûre est que tant et aussi longtemps que nous n'aurons pas ce joueur étoile dans l'alignement de nos glorieux, nous devrons sûrement patienter encore avant de soulever à nouveau la Coupe Stanley et d'avoir un défilé comme nos Alouettes nous ont donné cette année.

Crédit : BPM Sports