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Zachary Fucale publie un texte émouvant sur son expérience dans la LNH


PUBLICATION
Carl Vaillancourt
15 octobre 2022  (11h04)
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Près d'une décennie après avoir vécu un moment surréel lors de l'encan amateur de la LNH en 2013 quand Trevor Timmins a prononcé son nom au 36e échelon, Zachary Fucale est revenu sur tout le cheminement qu'il a vécu depuis ce moment.

Ce long périple a été pour le moins ardu. Ce dernier raconte même avoir pleuré à plusieurs occasions, parce que ça n'allait pas comme il voulait. Dans son texte, on comprend que l'épuisement mental qu'il a vécu, c'est le cauchemar de plusieurs jeunes hockeyeurs qui aspirent à jouer dans le circuit Bettman.
Choix de deuxième tour de la Sainte-Flanelle, Zachary Fucale n'a jamais été amer ou aigri par l'organisation qui l'a repêchée. Il a fait preuve de beaucoup de maturité dans son texte. Les raisons pourquoi cela n'a pas fonctionné à Montréal, c'est en partie de la sienne, mais pas uniquement. L'environnement, la conjoncture au sein de l'équipe et la réalité du hockey professionnel; voilà quelques éléments qui peuvent expliquer pourquoi Zachary Fucale n'a jamais eu la chance de garder le filet à Montréal.
Il aura fallu attendre plus de sept ans pour disputer son premier match dans le circuit Bettman avec les Capitals de Washington. Après sept ans, il s'agissait de la douzième équipe pour laquelle celui-ci évoluait chez les professionnels. À plusieurs reprises, sa confiance en avait mangé une claque. Retourné dans la Ligue de la Côte Est (ECHL), puis se tailler un poste dans la Ligue américaine (AHL) avant de finalement avoir ce premier départ en carrière.
Ce jour-là, Zachary Fucale n'a pas bien fait. Il a été exceptionnel récoltant le blanchissage à son premier départ. Les médias étaient déchaînés. Tout le monde voulait lui parler. Cette vague d'intérêt soudaine l'a immergé dans ces années de dur labeur où celui-ci rêvait de succès. Il le touchait enfin. Bien que la gloire fut de courte durée, l'ancien gardien vedette des Mooseheads d'Halifax dans le circuit Courteau revient sur son expérience.
À travers les phrases qui s'entrechoquent, on comprend que la santé mentale d'un jeune homme dans la fleur de l'âge, à 18, 19 ou même 20 ans, n'était pas recommandable. Il remet en doute la façon de surcharger les jeunes athlètes à cet âge. Le kid de 17 ans qui s'en va au camp junior, il n'a pas vécu d'été. Si son équipe fait une percée en séries éliminatoires et se rend à la Coupe Memorial, celui-ci ne peut profiter que d'une courte pause. La fatigue s'installe et ça devient vicieux pour la santé mentale.
Ce 11 novembre 2021, ce sera le moment marquant d'une carrière pour Zach Fucale. La confiance de l'organisation des Capitals a été un point marquant pour lui. C'est à ce moment-là qu'il a recommencé à avoir du plaisir à jouer au hockey.

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