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Un Québécois témoigne en faveur de jouer à Laval

PUBLICATION
Carl Vaillancourt
7 avril 2022  (20h39)
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À contresens de plusieurs joueurs qui disent payer trop d'impôts au Québec pour signer avec le grand club, le Québécois Jean-Sebastien Dea n'hésitera pas une seconde à signer une nouvelle entente avec le Rocket de Laval l'an prochain, parce que l'argent n'est pas la seule motivation.

Le fait de pouvoir jouer devant ses amis et sa famille plusieurs fois par année, ça n'a pas de prix aux yeux du principal intéressé.

Auteur de 20 buts et 37 points avec le club-école des Canadiens, le Rocket de Laval, Dea pourrait se retrouver avec le club l'an prochain si on l'écoute. Depuis quelques semaines, l'attaquant n'a pas raté une occasion de dire à quel point il était heureux dans l'équipe, et ce, même si les journalistes ne lui posaient pas la question.

À la lueur de ses statistiques, Jean-Sebastien Dea peut offrir beaucoup à l'entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle, mais il est devenu clair que l'attaquant québécois ne peut aspirer de grimper en haut. Avec tous les blessés et tous les joueurs qui ont raté des parties, celui-ci n'a pas été rappelé jusqu'à présent.

Son expérience de 33 parties dans la LNH avec les Penguins de Pittsburgh, les Devils du New Jersey et les Sabres de Buffalo comptent pour beaucoup aux yeux des jeunes hockeyeurs qui aspirent à se tailler un poste dans le circuit Bettman.

À 28 ans, Dea peut offrir des conseils en tant que grand frère des plus jeunes joueurs qui font le saut du hockey junior vers le hockey professionnel. Ce dernier s'est dit particulièrement heureux d'évoluer dans un milieu qu'il connaît bien, lui qui est né à Laval.