L'ancien entraîneur-chef des Canadiens de Montréal Jacques Martin n'a pas mâché ses mots lors de son passage au micro du 91,9 Sports mardi, alors qu'il a été clair sur le fait qu'il n'y avait qu'une seule vedette à Montréal, faisant référence à Carey Price.
Il a même spécifié que les autres joueurs qui se démarquent au sein de l'équipe depuis quelques années, ce sont des bons joueurs, mais rien de plus. Cette phrase risque d'écorcher certains égos.
Même si celui-ci ne l'a pas dit tacitement, on comprend que l'attaquant pointe du doigt des gars comme Jeff Petry, Brendan Gallagher, Tyler Toffoli, Mike Hoffman, Josh Anderson et même Nick Suzuki.
Si le premier centre de l'équipe est encore jeune, celui-ci n'est pas arrivé au statut de joueur de concession. Il possède un bagage d'atouts intéressants pour l'organisation. Si la direction l'emploie de la bonne façon, il pourrait peut-être devenir un centre de premier plan à 27 ou 28 ans.
Le contexte, son utilisation, sa progression et son moral seront les éléments-clés pour tirer le meilleur du numéro 14. Il ne fait toutefois aucun doute que l'attaquant âgé de 22 ans tire son épingle du jeu. Avec 24 points en 41 parties cette saison, il trône au sommet des pointeurs du club à ce jour.
De son côté, Carey Price a été flamboyant lors des trois premières rondes des séries éliminatoires avant d'être seulement très bon lors de la finale face au Lightning de Tampa Bay. Défaits, les joueurs ont passé l'été à faire la fête sans trop s'entraîner.
Dominique Ducharme répétait que ses joueurs se pensaient trop bons. Cette phrase a été prise à la légère à quelques occasions, mais aujourd'hui, il faut se rendre compte que les joueurs n'ont pas pris au sérieux les autres équipes de leur division. Si la motivation n'était pas au rendez-vous, les blessures n'ont pas aidé le CH. L'infirmerie est aussi pleine que les urgences en période de COVID-19.
Jacques Martin a roulé sa bosse derrière un banc de la LNH. Il a notamment aidé les Penguins de Pittsburgh à remporter la Coupe Stanley en 2016 et 2017, alors qu'il était entraîneur-adjoint et spécialiste des unités spéciales. Il sait de quoi il parle quand il parle de vedettes. Il a fréquenté Sidney Crosby et Evgeni Malkin de proche, sans parler de Kristopher Letang.
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