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La raison des mauvaises performances de Cayden Primeau est finalement dévoilée et c'est très décevant

PUBLICATION
Nicolas Desrosiers
4 décembre 2024  (4h09)
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La carrière de Cayden Primeau a pris une triste tournure, alors qu'il était autrefois considéré comme le gardien d'avenir potentiel du Canadien de Montréal.

Sélectionné en septième ronde du repêchage de 2017, il s'était rapidement distingué et était devenu un espoir prometteur aux yeux des experts après deux excellentes saisons dans la NCAA.

Il avait affiché une moyenne de buts alloués de 1,92 et 2,09, ainsi qu'un taux d'efficacité de 0,931 et 0,933 lors de ses deux campagnes universitaires.

C'était un rendement exceptionnel pour une recrue de 18 ans, et il avait poursuivi sur cette lancée l'année suivante.

Il avait nécessité un temps d'adaptation lors de ses débuts dans la AHL, mais il avait très bien fait lors de deux matchs avec le Canadien à sa première année professionnelle, affichant une moyenne de 2,52 et un taux d'efficacité de 0,931.

Malheureusement, la suite a eu un impact négatif sur sa carrière.

Comme l'a souligné l'ancien entraîneur des gardiens du Canadien, Stéphane Waite, les impondérables ont joué un rôle majeur dans le développement de Primeau.

« Je me souviens quand il est sorti de Northeastern, tout le monde disait : wow, il a battu les records, il sera bon. Ce qu'on ne savait pas alors, et qu'on sait maintenant, ce sont tous les impondérables qui sont survenus dans sa carrière. » - Stéphane Waite

De manière très directe, Waite affirme que l'organisation a carrément « scrappé » son développement, ce qui en dit long sur la mauvaise gestion de la direction envers le gardien de 25 ans depuis ses débuts professionnels.

« On a scrappé son développement. Pas volontairement. Il y a eu des blessures. Il y a eu la COVID. Les fois où on l'a monté à Montréal parce qu'il n'y avait personne d'autre et qu'il ne jouait pas pendant deux semaines. C'est arrivé tellement souvent. » - Stéphane Waite

En raison de nombreux rappels dans la LNH, Primeau n'a jamais eu l'occasion de s'épanouir dans des conditions favorables à la progression d'un jeune gardien inexpérimenté au début de la vingtaine.

Pour diverses raisons, il n'a jamais vraiment pu jouer une saison complète comme numéro un à Laval, sauf lors de quelques séquences qui se terminaient toujours par un retour à Montréal en tant que gardien auxiliaire.

Aujourd'hui, à sa sixième année professionnelle, Primeau n'a disputé que 123 matchs dans la AHL et 54 rencontres dans la LNH.

Pour vous donner une idée, l'organisation adopte une approche complètement différente avec Jakub Dobes, qui a déjà joué 62 matchs depuis ses débuts l'an dernier dans la AHL.

Primeau n'a même pas atteint 200 matchs en cinq ans, ce qui est extrêmement peu pour un jeune autrefois qualifié de gardien d'avenir du CH.

C'est franchement très regrettable...

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