Un ancien du CH n'est pas un fan de George Parros

Lors de son entretien avec le journaliste, il a raconté une anecdote marquante à propos de sa première commotion cérébrale dans le circuit Bettman. Torey Krug l'avait frappé violemment à la tête dans l'angle mort, puis Andrew Shaw avait été tenu à l'écart du jeu plusieurs semaines après cette mise en échec.

Sur la séquence, Torey Krug n'a jamais été suspendu. Le coup n'étant pas jugé à la tête par les autorités de la LNH. En gros, George Parros et son équipe ont jugé qu'il n'y avait rien de répréhensible sur la séquence, même si le point de contact est clairement la tête du numéro 65.

Écarté du jeu en raison des symptômes liés à sa commotion cérébrale, Andrew Shaw rencontre finalement George Parros un an plus tard, lorsque celui-ci effectue une visite de routine à Pittsburgh. Il rencontre les joueurs des deux équipes comme c'est la tradition. Il demande aux joueurs comment améliorer la sécurité des joueurs.

Pour Andrew Shaw, ce fut la goutte qui a fait déborder le vase. Le petit attaquant ne s'est pas caché pour critiquer le travail de l'ancien bagarreur. La LNH avait justifié le fait qu'aucune pénalité n'avait été décernée parce que l'attaquant du CH s'était mis en danger lui-même sur la séquence. Les effets ont perduré environ deux mois de son propre aveu.

Finalement, Andrew Shaw a réglé cela dans un match face aux Bruins. Il a jeté les gants face à son agresseur pour se venger. Se faire justice soi-même étant la seule solution pour obtenir réparation, puisque le Département de la sécurité des joueurs est plutôt mou quand vient le temps de punir de façon exemplaire les coups à la tête. Dans le cas de Torey Krug, il n'est pas reconnu comme un joueur violent. C'était donc une cause perdue pour Andrew Shaw.

Le défenseur ne porte pas George Parros dans son coeur depuis ce temps. Pour lui, il a échoué à sa mission même s'il comprend que le rôle n'est pas toujours évident. Finalement, Andrew Shaw a été victime de plusieurs autres commotions au fil des ans. Il a été forcé de mettre fin à sa carrière pour éviter de vivre avec des séquelles trop importantes à la retraite.