Le journaliste émérite Mathias Brunet a révélé l'ambiance qui régnait dans le vestiaire du Tricolore. Selon ce dernier, la culture de l'équipe est tout simplement en train de pourrir et le vestiaire est contaminé.
Il a dressé un parallèle entre les Blue Jackets de Jarmo Kekäläinen l'an dernier et le Tricolore de Marc Bergevin cette année. À l'époque, le dirigeant de la formation américaine avait demandé à ses joueurs, ceux qui voulaient rester et ceux qui voulaient quitter.
Mathias Brunet a avoué qu'il riait jaune lors du match. Le nombre de joueurs qui ne travaillaient pas, c'était un pourcentage important. Certains joueurs ont sorti leurs bottes de travail, alors que bon nombre de joueurs sont restés au vestiaire.
Les joueurs ne se sont pas présentés sur la glace. En toute fin de partie, Dominique Ducharme a placé Caufield, Lehkonen et Poehling en supériorité numérique. La méritocratie semble avoir séduit le journaliste Mathias Brunet, puisqu'il a lancé des fleurs à la suite de ce moment-là.
L'absence de Carey Price fait mal aussi, puisque le CH se défend sans son héros des dernières séries éliminatoires. Il est difficile de blâmer Dominique Ducharme, puisque l'équipe est désorganisée. J'ai couvert des mauvaises éditions du CH, mais je n'en ai jamais vu aussi mal jouer.
« Si tu viens créer une récompense au mérite, tu aurais un enthousiasme créé sur le banc. Les gars veulent jouer, mais il faut qu'il y ait un sentiment d'urgence », a mentionné Martin Lemay.
L'équipe en arrache énormément et plusieurs joueurs semblent découragés ou perdus, dont Jeff Petry. Il a coûté le match au CH dès la première période avec ses erreurs et sa mauvaise punition. Difficile de savoir si c'est une question de confiance ou un désir de changer d'air...
« La culture est entrain de pourrir de l'intérieur. L'éthique de travail, l'attitude et le désir de se défoncer sur la glace », a avoué Mathias Brunet.
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