En effet, le pilote du Tricolore semblait réellement découragé par l'effort déployé par son équipe, critiquant ses propres joueurs pour le manque de concentration qui a mené à des revirements très coûteux, et ce, dès les premières minutes du match.
D'ailleurs, c'était l'une des premières fois qu'on voyait un Martin St-Louis avec autant peu de patience, lui qui semblait pressé de mettre un terme à son point de presse.
Effectivement, on voyait clairement qu'il n'avait pas réellement envie de répondre aux questions des médias. Il a notamment refusé de répondre à une question provenant d'un journaliste québécois, créant ainsi un petit malaise dans la salle.
Questionné sur les mauvais départs récurrents de son équipe, l'entraîneur-chef s'est contenté de mentionner qu'il avait déjà expliqué son point de vue sur cette question.
Sachant très bien que St-Louis n'avait pas répondu à sa question, le journaliste a tenté de relancer l'entraîneur-chef, mais Martin, désireux de passer à un autre appel, a simplement répondu « OK... », mettant fin à son échange avec le reporter.
Nul besoin de vous mentionner que cette séquence a créé un petit froid dans la salle de conférence de presse par la suite.
Personnellement, j'aime voir que l'entraîneur-chef montre son mécontentement après une défaite aussi laborieuse. Il est important que tout le monde au sein de l'organisation, tant le personnel d'entraîneurs que les joueurs, détestent la défaite.
Martin St-Louis avait l'habitude d'être toujours optimiste et de se concentrer principalement sur les bons coups effectués par son équipe l'an dernier, et ce, même après une défaite. Cependant, on voit que ses attentes sont bien plus hautes cette saison et si les standards ne sont pas respectés, il n'aura pas peur de le mentionner.
Espérons qu'il sera en mesure d'apporter les ajustements nécessaires pour que son équipe soit prête à connaître des gros débuts de match contre les Blues de St-Louis et les Flyers de Philadelphie en fin de semaine.
Pour ceux qui souhaitent voir la séquence en question, c'est à partir de la 30e minute: