Dans l'état actuel des choses du côté du Canadien, il y a, tout d'abord, plusieurs choses à régler sur la patinoire.
Pour ça, Dominique Ducharme fait avec ce qu'il a sous la main.
Il y a ensuite ce qui se passe en haut, avec, entre autres, le statut de Marc Bergevin comme DG.
Brendan Kelly, lui, est d'avis que d'abord et avant tout, il est temps que Geoff Molson se concentre à demeurer le propriétaire et qu'il laisse la chaise de président à quelqu'un d'autre.
Donc, en même temps, donner une vision différente pour le futur de l'équipe.
Kelly reproche à Molson de se cacher depuis deux ans et de ne pas justifier certaines décisions. Et il n'hésite pas à être direct dans ses questions.
«Quelle était son expérience avant de se nommer président des Canadiens qui faisait de lui le candidat idéal ? Molson a-t-il effectué une recherche d'emploi exhaustive dans le monde du hockey et en est-il arrivé à la conclusion que personne ne pouvait faire ce travail sous pression mieux que lui ?
Une dernière question. Y a-t-il un système de gouvernance exécutive en place qui surveille la performance de Molson ? Est-ce que ce sont ses frères Andrew et Justin, également partenaires du consortium, qui supervisent la gestion du Canadien par leur frère ?
C'est un questionnement très légitime.
Et il est vrai qu'avant de régler le dossier du DG, il est peut-être temps de voir si, d'abord, Geoff Molson nomme un président qui voudra bâtir sa propre équipe hockey.
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