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Le Canadien a un espoir presque parfait qui déchire tout actuellement et qui est un joyau dans l'organisation

PUBLICATION
Nicolas Desrosiers
7 décembre 2022  (9h55)
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Nous l'oublions souvent, parmi les nombreux jeunes joueurs de qualité dans le bassin d'espoirs du Canadien, mais l'organisation détient un autre joyau qui se rapproche dangereusement de Montréal.

Je parle ici de Sean Farrell, un petit attaquant de 21 ans, qui est en train de tout déchirer dans la NCAA cette saison.

Choix de quatrième ronde en 2020, l'Américain est fumant cette année, lui qui cumule une fiche de 18 points en seulement 11 matchs. Il est tellement solide, qu'il se situe au deuxième rang du circuit universitaire américain pour la moyenne de points par match à 1,64.

En plus d'être une bougie d'allumage offensivement pour son équipe, ce qui distingue le style de jeu de Farrell, c'est qu'il n'est pas un gars qui triche pour engraisser sa fiche de points. Il est vif comme un chat, il possède un très solide coup de patin, ses mains sont très souples, son tir est foudroyant, sa vision du jeu est grandiose et son échec avant est à faire rêver tous les entraîneurs.

De plus, malgré qu'il ne mesure que 5 pieds 9 pouces, ce dernier joue avec une hargne et un désir de gagner qui rappelle drôlement un certain Brendan Gallagher. D'ailleurs, à l'instar du numéro 11 du CH, il adore jouer dans la tête de ses adversaires et étant très volubile sur la glace.

Ce qui impressionne dans le cas de Farrell, c'est qu'il est extrêmement polyvalent sur la patinoire, grâce à ses aptitudes et son « QI hockey » qui est nettement au-dessus de la moyenne. Ça lui permet d'évoluer sur la première vague de l'avantage numérique et sur la première unité en désavantage.

Étant un jeune homme très brillant, jouant pour l'université Harvard qui le prouve, la beauté de la personnalité de Farrell, c'est qu'il ne semble pas assimiler à quel point son potentiel est élevé. Cette réalité le pousse à se remettre en question, ce qui est toujours pertinent, chez un jeune joueur en quête de progrès. Il a cerné deux aspects qu'il aimerait améliorer pour être prêt pour la LNH.

« Je veux devenir plus fort et remporter plus de batailles le long des rampes. C'est important, une fois dans la LNH. » - Sean Farrell

Pour ceux qui remettent en doute ses qualités avec un niveau de jeu plus relevé, sachez que Farrell a été sélectionné à deux reprises l'an dernier par le programme de hockey américain. Une fois pour les Jeux olympiques et la seconde fois, pour le Championnat mondial sénior, parmi tous les joueurs de la LNH qui sont présents en fin de saison.

D'ailleurs, il a même terminé au troisième rang des marqueurs de l'équipe américaine à 20 ans seulement et n'ayant aucun match professionnel derrière la cravate, avec une récolte de six points en 10 matchs. Du côté des Olympiques, il a terminé au premier rang des marqueurs avec six points en quatre rencontres.

Même Cole Caufield est sans équivoque avec son ancien coéquipier de l'équipe du programme de développement américain, il est un vol du Canadien, lors du repêchage 2020.

De ses propres mots, il ne fait aucun doute qu'il est prêt à endosser son maillot du Canadien de Montréal.

« Si je suis prêt, jouer pour les Canadiens l'an prochain est assurément quelque chose que je veux faire! » - Sean Farrell

En résumé, Sean Farrell a un potentiel immense et il est un espoir de grande qualité dans l'organisation du Canadien. Si les conditions sont favorables en fin de saison, avec une éliminatoire de son équipe universitaire et de la place dans l'alignement du Canadien, je ne serais pas surpris que la direction ose lui faire brûler une année de contrat pour le tester avec le grand club, à la fin de la présente saison.

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