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Des textos troublants entre un joueur d'Équipe Canada junior 2018 et la victime ont été dévoilés

PUBLICATION
David St-Jean
21 juillet 2022  (6h12)
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Le terrible scandale qui touche Hockey Canada est loin d'être terminé. Nous en sommes encore à déterminer qui sont les fautifs et plus le temps avance, plus les joueurs se prononcent et se dissocient des malheureux événements.

C'est le cas de Cale Makar, Maxime Comtois, Brett Howden, Victor Mete, Dante Fabbro, Jonah Gadjovich, Cal Foote, Robert Thomas, Jordan Kyrou, Taylor Raddysh, Kale Clague et Conor Timmins.

Cependant, la vérité finira bien par être dévoilée au grand jour, et comme le témoigne si bien mon collègue Keven Mawn du site Fanadiens.com, une discussion en textos entre un des agresseurs et la victime a été dévoilée au grand jour. Disons que c'est plutôt troublant :

« Tu as dit que tu t'étais amusée. » - Le joueur

« J'étais vraiment ivre, je ne me sentais pas bien du tout après. Mais je n'essaie pas de causer des problèmes à qui que ce soit. J'étais d'accord pour rentrer avec toi, je ne m'attendais pas à voir tout le monde après [en parlant des autres joueurs sur place]. J'avais juste l'impression qu'on se moquait de moi et qu'on profitait de moi. » - La victime

« Tu dois parler à ta mère tout de suite et arranger les choses avec la police avant que ça n'aille trop loin. C'est une affaire sérieuse qu'elle déforme et qui pourrait avoir des implications importantes pour beaucoup de gens, toi y compris. » - Le joueur

On peut tout de suite voir à quel point le joueur avait peur que ça aille plus loin, alors ce dernier a insisté et la victime a répondu ceci en parlant de la police :

« Je leur ai dit que je n'irais pas plus loin et que c'était une erreur. Vous devriez être corrects maintenant, alors j'espère que rien de plus n'en sortira. » - La victime

Si ces textos sont sortis au grand jour, c'est que quelqu'un sait pertinemment de qui ça vient. La victime réclame 3,55 millions de dollars pour les dommages causés et tous les traumatismes qui ne partiront jamais.